Couchant sur baie, 1975


Edwige Belmore, 1978


Ines de la Fressange, 1978


Serge Krüger en 
chauffeur de maître, 1979


Portrait de l'auteur 
en jeune homme, 1975


Adeline André en rose, 1976


Patrice de Mazure dans la 
piscine des Bains Douches, 1980


Edwige by night, 1979

 

 


Fabrice Emaer

 

 


Qui est Philippe Morillon?


C'est: 
-l'Alma-Tadema de l'aérographe, 
-le David des espaces vides, 
-le Ledoux de l'interplanétaire, 
-le Narcisse de l'acrylique,
-le Murillo des petits zonards pasteurisés,
-le chantre du loubard "clean",
-le Capiello du Palace,
-le Boldini du "hard-chic",
-le baron Corvo des éphèbes parisiens,
-le visionnaire de l'altuglas,
-le stuccatore de la peinture,
-le graphiste du laser,
-le Bérard du high-tech,
-le Cocteau des temples spatiaux,
-le Rockwell de la new-wave,
-l'éventuel traducteur visuel de Burroughs,
-le faux-témoin des fifties,
-le Walkman du visuel,
-l'objectif du post-mondain,
-le technicien d'une Grèce glaciale,
-le champion du "néo" et du néon,
-le passéiste du futur,
-le nostalgique du devenir,
-le jeune homme bien élevé, peut-être pas si convenable que ça,
Mais c'est surtout quelqu'un qui a beaucoup de talent et une vision des chosesqui n'est que d'aujourd'hui et peut-être de demain, si demain il y a...

KARL LAGERFELD

PHILIPPE MORILLON PAR ANDY WARHOL

A -J'aime les images de Philippe Morillon parce qu'elles ne sont pas abstraites, cubistes, minimalistes, pointillistes, surréalistes, hyperréalistes ni affairistes.
B -Elles seraient plutôt néo-classiques ou post-modernes.
A -Ni l'un ni l'autre, mais de tous temps, les avant-gardistes se sont retournés vers le classicisme grec. Ce fut le cas en France au 17e siècle avec Poussin et au 19e siècle avec David et Ingres...
B -La France n'est jamais grande quand elle est baroque.
A -Philippe utilise des clichés et j'adore les clichés. Il choisit des clichés traditionnels mais il les met en scène de façon moderne. Certaines de ses peintures me font penser aux Propylées que l'on va envelopper dans du polyester pour les protéger éternellement...
B -Quel que soit le mauvais goût de ses clichés, il les met en scène avec goût. C'est le goût français: cette faculté qu'ils ont de porter une chemise rayée avec une cravate à pois sans que cela soit ridicule.
J'aime assez les amis comme B. parce qu'ils me laissent le temps de réfléchir à ce que je vais dire pendant qu'ils réfléchissent à ce que je viens de dire.

Andy Warhol et Philippe Morillon

Le site de Philippe Morillon

Une dernière danse ? Journal d’une décennie (7L – Steidl)

Une interview de Philippe dans Roads Mag

 

Yves Adrien