L'OPEN ONE

EXTRAITS DE MEMOIRE (2)

par Gérard MENIGOU

 



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Le barbu derrière Marie France, c'est Abdou

Pourquoi Brigitte BARDOT et Laurent VERGEZ ? : parce que Laurent venait tous les soirs avant de rencontrer BARDOT. Et BARDOT : c'est toute une histoire : sa voiture, sa Rolls, attendait devant l'entrée. C'est Nina COMPANEEZ qui s'est présentée à la porte. Pour Philippe le portier du moment qui ne la connaissait pas (et Nina, excuse moi n'était pas un sex symbol comme ...) l'a purement et simplement jetée. Je me souviens d'avoir injurié Philippe et de lui avoir fait la gueule longtemps : refuser BARDOT !

Hugues N'GUYEN et moi. Avant de travailler avec moi, il était à l'Hôtel rue des Beaux Arts. Hugues et moi étions "les jeunes filles" dont parle la presse. C'est vrai qu'avec nos cheveux longs, nos tuniques blanches à larges manches et la lumière ambiante, on pouvait se tromper. Nous nous entendions très bien. Jusqu'à danser ensemble : combien de fois avons nous séduit la salle en dansant les PINK FLOYD partant chacun d'un côté de la salle et se rejoignant au centre au ralenti. J'ai entendu dire qu'il était mort. Est-ce vrai ? Je n'en sais rien. Ce serait sympa de le retrouver s'il est toujours parmi nous. Il venait de Hambourg (avant d'être barman à L'HÔTEL des BEAUX ARTS) et sa famille avait un ou deux restaurants rue de la Montagne Sainte Geneviève. Il était très copain avec Marie Ange dont je suis surpris que personne ne parle. Si l'OPEN a un peu dégénéré, en plus de la drogue (il paraît que quand ils ont démonté le décor il y en avait partout, dans les voiles, les conduits d'aération, les toilettes ... il paraît ...) c'est un peu notre faute aussi : nous avons commis l'erreur, Hugues et moi, de partir en vacances en même temps. Et le gérant, celui qui figure sur les photos, pour faire du chiffre d'affaire, a laisser rentrer n'importe qui. Après c'était trop tard. Mea Culpa. (car LOOKY était un peu moins présent au début de 71 : soit il était avec l'OPEN CIRCUS, soit préparant L'OPEN TWO)

Simone et moi. Je ne connaissais pas son nom de famille, je sais simplement qu'elle était un temps avec Claude NOUGARO qui en était très amoureux et, comme Simone et moi habitions rue Dauphine sur le même palier, il arrivait souvent à Claude de l'attendre chez moi.

Soirée "Psychedelic" à l'Open One, déc 1970 : Marie peinte par Evelyne, une amie de Christiane LUYAT qui était hôtesse avec Anne BAUDOIN.

Je ne sais pas qui sont ces beaux athlètes pour une soirée romaine je suppose. Il y a eu aussi une soirée Bal des Vampires à laquelle assistait Roman POLANSKI que connaissait bien Christiane. Je me souviens qu'à mon initiative nous étions allés aux puces acheter de grands cadres sans miroir pour mieux restituer l'atmosphère du film.
Les photos (en général) sont de Jean Pierre DEFAILLE qui travaillait pour Le POINT.

Armelle de PORCARO et moi. Armelle était plus souvent au KATMANDOU qu'à l'OPEN. Mais nous étions amis et c'est elle qui m'a fait découvrir MYKONOS en 71.

Marie et moi

Le Baron di LIMA, grande figure de St Germain, pseudo bras droit de DALI - mais je me revois avec lui et quelques dizaines d'autres suivre le char à foin tiré par des boeufs sur lequel était installé DALI avec quelques filles aux seins nus du TROCADERO jusqu'à une galerie de St Germain où il exposait ses toiles derrière des grillages occupés par des poules ... Il y avait MARIE FRANCE avec nous, et c'est le Baron qui menait ce cortège pour lequel nous étions tous en frac et en gibus et Daniel SILBERSTEIN (le fils de Robert, le financier).

Gérard, au petit matin, sortie de l'OPEN.

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