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Pendant une grande partie des années 70, j’ai vécu à proximité du quartier des Halles et j’ai suivi ses transformations successives. En 1973, j'ai quitté le 16ème arrondissement pour un petit studio dans le 2ème, rue St Marc, entre la Bourse et les Grands Boulevards. C’était un quartier de bureaux, assez animé dans la journée, plutôt calme le soir, à 10 minutes de la Place des Victoires et des Halles, alors en plein chantier. J'allais souvent au Bouillon Chartier, rue du Faubourg Montmartre, on y mangeait correctement pour pas cher. Tout
près de là, il y avait la Galerie Vivienne, un de ces passages couverts parisiens qui exhalent un parfum si balzacien venu tout droit du XIXème siècle.
C’est l’un des plus grands et des plus beaux, avec de vieilles librairies,
un salon de thé et d'autres boutiques. A l’époque, il tombait un peu en décrépitude,
et un comité avait été monté
pour défendre ce lieu, mené par Huguette Spengler, une femme brune assez âgée, artiste, raffinée, avec beaucoup de charme et de style, et qui était l'amie d’Alain Pacadis, qui la soutenait dans ses articles dans "Libé".
A côté de l’« l’Ange Bleu », je prenais le café à la terrasse des 3 Maillets, en compagnie de Joël, un glandeur, beau gosse un peu gigolo, à voile et à vapeur. Il a fini par s’installer rue Quincampoix avec Catherine, une ex-groupie qui m’appelait « ma conscience » quand elle était bourrée dans les concerts rock de l’Olympia ! Dans le juke box, on écoutait sans arrêt le «Little Queenie » des Stones ou les premiers Barry White ou Bohannon. Il y avait souvent là aussi un vieux révolutionnaire dont le curseur était resté bloqué en 1968 et qui répétait sans cesse « Ca y est, je le sens, les temps sont mûrs, ça va exploser, le grand soir est proche ! ». Je suppose qu’il attend encore... Le St Magloire St Denis et le Golem rue Quincampoix étaient les point de rendez-vous des gauchos du quartier. Il y avait aussi non loin le café des «Deux Saules », au croisement de la rue St Denis avec la rue Rambuteau. Je rentrais souvent tard le soir à pied en passant par la rue St Denis, j'avais donc l'habitude de croiser les prostituées, leur présence et le passage incessant rendaient finalement le quartier assez sûr quelle que soit l'heure. Le
MOTHER EARTH'S, rue des Lombards fut un des premiers endroits branchés des
Halles, style underground américain baba cool, dès
1973, quand le quartier n'était qu'un immense chantier et qu'il y avait
encore le trou à la place de l'actuel Forum. Les tables étaient très
rapprochées, il y avait une cave, les gens étaient les uns sur les autres, avec des coussins
partout, quelques joints tournaient parfois, et c'était très sympa !
Parmi les premiers restaus branchés des Halles, il y avait aussi JOE ALLEN, New York Style, rue Pierre Lescot. LE DIABLE DES LOMBARDS, ouvert en 1974, également style américain, tenu et fréquenté surtout par des gays. J'étais à la fête d'ouverture, bien arrosée, on a terminé avec Marie France chez mon ami Richard Bouguereau qui habitait à côté, rue Dussoubs.
Le CONWAY'S, immmense restau rue St Denis, avec un long comptoir à l'entrée, tenu par AVIA, une belle noire américaine ex top model, dont le père avait été un boxeur renommé. Il y avait d'ailleurs beaucoup de photos de boxe sur les murs Le MADININA, rue St Denis, tenu par Dédé, un Antillais super cool. J'y passais parfois en fin de soirée, de retour de mes pérégrinations nocturnes, c'est là que se montaient des plans showbiz en écoutant Smokey Robinson ou Isaac Hayes LA MAISON ROUGE où j'allais souvent prendre un verre le soir avec Emmanuelle, Philippe et Daphné Serge KRUGER était un des personnages emblématiques du quartier des Halles, avec ses appartements successifs rue aux Ours (célèbre pour sa party avec les New York Dolls), puis rue Pierre Lescot et rue des Lombards où il recevait sa bande. Il y ouvrit aussi sa boutique. A la fin des années 70, Serge Kruger a repris le Tango, rue Au Maire, pour en faire un lieu très couru consacré à la salsa et aux musiques latines. Le ROYAL MONDÉTOUR, rue Mondétour au bord du chantier des Halles, tenu par une famille d'Auvergnats où se retrouvait la "bande au bandeau" : Edwige, Babette, Paquita, Gangloff et cie... LA BANDE DES HALLES PAR GILLES BLANCHARD FANFAN ET FABRICE, avec qui j'ai habité rue de Rivoli en 75-76. EMMANUELLE, rue Chapon, chez qui j'ai habité en 78-79. Evelyne BLUM, qui habitait aussi rue St Denis. Je l'avais connue par mon ami Pascal De Cecco, elle venait souvent au Mother Earth's, et je passais de temps en temps la voir, elle était très chaleureuse et accueillante. C'est chez elle que je fis la connaissance de son amie Christiane et aussi de Philippe Krootchey dans sa période pré-branchée, Le BROADWAY MELODY était un bar rétro rue de la Ferronerie, tenu par des gays, avec une cave où on écoutait de la musique des années 30 et où les assiettes de coke circulaient pas mal. Ce fut là que je fis la connaissance d’Elodie Lauten, de retour de New York et de Philippe Morillon Par la suite ce devint le ‘Broad’, un club gay. Les boutiques Rock et Underground :
Christian
MOURLON : J'ai
écumé le quartier en le voyant se transformer avec la disparition des
grossistes de fromage de La Reynie côtoyant les filles- drôle de mélange
d'odeurs- la rue Quincampoix, celle de l'Ours pour laisser la place à
Beaubourg et aux boutiques pour touristes. Si je me souviens bien, les
boutiques branchées et punks sont venues très vite dès l'Open Market et
Harry Cover. Ma
grand mère habitait rue Saint Martin, à l'angle de la rue des Lombards et
juste derrière la Fnac, côté livraison, il y avait un hotel de putes (bon
niveau) et en 66/67 à 13/14 ans, le spectacle ne laisse pas indifférent. Rue
Quincampoix, c'était la survivance du Paris du 19è siècle et les filles étaient trip sado/maso. Dans l'article, il cite
la rue Blondel, mais Strasbourg Saint Denis ce n'est plus les Halles, la
limite se situant avec la" cicatrice" de la rue de Turbigo. Mon
oncle habitant rue Berger, j'ai donc vécu Paris s'éveille lorsque nous
passions le chercher à 5H du mat l'été pour le départ dans la maison
familiale de la Creuse. Beaucoup d'images me sont restés de cette époque. J'ai cité la rue aux Ours, mais Serge Kruger était trop underground pour qu'un jeunot comme moi trouve l'entrée...A quoi celà tient.
VILLAGE PUNK Les
quartiers de mon enfance et de mon adolescence sont aujourd'hui des quartiers
morts... Saint-Germain-des-Prés, Mouffetard, le 14ème, les Halles. La rive
gauche n'existe plus. Pour les Halles et le 14ème, la raison est simple: on a
tout cassé, du réseau sensible des rues et de l'équilibre délicat de la
ville. L’histoire est ironique: ces quartiers n'ont jamais été aussi
vivants, aussi branchés et habités qu'au milieu des années 70. Quand ils n'étaient
plus qu'un gigantesque chantier.
PEPINIERE CHIC & MODE Tous les looks
des années 70 et 80 ont bouillonné dans le quartier: rétro vintage,
BCBG, tex-mex, new wave, high-tech, punk, world, total noir. Revue de
styles. Fin des années 70, les Halles ont vécu. Avant le
démontage des pavillons Baltard, Dario Fo y a mis en scène un dernier
spectacle, Roland furieux, de L’Arioste, avec des cavaliers géants.
Deux pavillons sont sauvés, un à la Villette, l'autre à Nogent. Puis
c'est le trou, qui s'éternise: Marco Ferreri en profite pour y tourner
un western: Touche pas à la femme blanche, des cow-boys
et des Indiens y galopent librement. Le quartier ne sait plus ce qu'il est ni ce qu'il
va devenir: autour du trou, les loyers tombent, les baux des boutiques
sont gratuits ou presque, en plein cœur de Paris ! Déjà, au sud, rue
Saint-Honoré, la librairie Parallèles distille ses revues underground
et sa musique pop-rock. Rue des Lombards, l'Open Market de Marc Zermati
n'est plus, mais la Chapelle enchaîne les concerts. Déjà, le Royal
Mondétour est le rendez-vous incontournable de la scène naissante des
Halles. Les branchés les plus actifs s'y retrouvent pour des apéros électriques,
des dîners épiques et quelques bagarres... Vise
un peu les épaulettes Place Sainte-Opportune, Jean
Bernard, grand pionnier des Halles, a ouvert une boutique emblématique,
Les Messageries: vêtements vintage et chaussures anglaises cousues
main. C'est déjà l'esprit des Halles: un doigt de rétro, la qualité
BCBG des pompes, un Levi's et c'est parti! Comme le magasin Emisphères
qui vend chemises Oxford, sportswear chic, polos Fred Perry et pantalons
Sta-Prest pur BCBG! Mais aussi des jupes mexicaines pour les soirées au
Palace. Car au nord, au début de la rue du Faubourg Montmartre, trône
le Palace, temple de la sape et du glamour. La ruée va continuer: des
brocanteurs se répartissent autour du trou qui devient mythique. Les
brocs aussi vendent du rétro: petit bar années 50 en bambou, lampes
chromées des années 50, canapé sixties en skaï. Les premiers branchés aiment et
ouvrent aussi leurs échoppes: Pendora de Luxe, où on ne trouve que des
vêtements rétros, mieux sélectionnés qu'aux Puces. Au contraire, la
boutique modeme de Titi Rognon, Kiruna Melba, a choisi comme styliste
unique Adeline André, avec des créations simples et modernes qui
annoncent un style rétro totalement revisité. Un peu plus au nord, Gilles
Raysse a transporté Kenzo de la galerie Vivienne à la place des
Victoires, immense vitrine et couleurs vives. A côté, Thierry Mugler
a, lui aussi, ponctué la place d'un cube Novo où son style
science-fiction chic brille en bleu ciel et argenté. C'est lui qui a
habillé les serveurs du Palace en combinaison rouge et épaulettes dorées. Au carrefour Turbigo-Etienne
Marcel, Nicolas Harlé (le fils de Catherine Harlé, la célèbre agence
de mannequins) a ouvert Survival, magasin d'avant-garde où l'on trouve
des vêtements high-tech de l'industrie et de l'armée : combinaisons et
casques antiatomiques, lunettes blindées, parkas camouflages et même
les néons d'Olivier Gagnère ou des tee-shirts Bazooka, sérigraphiés
par Henri Flesh (ex-chanteur punk, DJ au Palace et aux Bains) (avec l'aide de Fury, qui travaillait aussi à Survival). C'est le
trip fin du monde, survie post-atome, un fantasme punk. Juste à côté
de Survival; Nicolas a son atelier-vente de cuir de luxe : jeans,
gilets... western classe (Indian trading Post) ! A 200 mètres, en face du resto US à la mode
Joe Allen, il y a aussi Cow-boy Dream, pur tex-mex, rangées de santiags
multicolores. Plus bas dans la rue Pierre Lescot, d'autres fripiers fous
mélangent les carreaux punks, colliers de chiens et perfecto cloutés,
manteaux d'armée et Doc Martens de skinheads avec des tuxedos fifties
américains ou des boots pointues en cuir verni. ou en plastique. La frénésie
branchée est lancée, éclectique. Chaque bande a son style: c'est
la dictature du look. New
wave ! A l'est, justement, deux brocanteurs ont ouvert les Bains-Douches dans un vrai bains-douches des
forts des Halles. Plus loin, à Arts et Métiers, Serge Kruger fait
chalouper le Tango avec salsa et cumbia, ambiance ultra-sapée rétro et
tropical. Même hauteur, le Black & White est le club black chic, "des
fils de ministre"
disait-on Tous ces clubs ajoutent à l’attraction que le quartier
exerce de plus en plus. Rue du Jour, près de Saint-Eustache, Agnès B
aussi ne s'y est pas trompée et ouvre sa boutique. Claude Montana, lui,
a choisi la rue Saint-Denis.
Toujours vers le carrefour des
rues Turbigo et Etienne Marcel, Elisabeth de Senneville est la styliste
new wave qui multiplie les imprimés de circuits électroniques et les
motifs technologiques sur sweat et blousons pour un streetwear
naissant. Au même coin, les chaussures Sacha font un tabac avec de
nouvelles collections fréquentes qui suivent les sentiers escarpés de
la branchitude et bientôt, le magasin Scooter va décliner tout ce qui
plaît et évolue dans la mouvance new wave, branchée: bijoux baroques,
faux Chanel, accessoires Bardot, etc.
Kruger, roi de la nuit latino,
va lui aussi mordre à l'hameçon du look et lancer ses
"sloogy", collants sans pieds en latex, brillant noir ou rose,
entre glam et punk-rock, et aussi ses jeans gris "triple
force", indestructibles. Les fripes US se multiplient : chemises,
impers, blazers...
Le noir s'impose Fin du flash fluo de la new
wave. En haut de Pierre Lescot, Pierre Benain tentera Conquistadores,
magasin ethnique, où Vivienne Westwood et Adeline André côtoient des
fresques africaines. Claude Challe, de l'autre côté de Sébasto,
ouvrira Le trou des Halles sera
finalement rempli de boutiques et le RER achèvera l'envahissement du
quartier par des foules qui
vont figer les ruelles des anciennes Halles en parcours de la
consommation dite "jeune". N'empêche, ce quartier a vibré comme jamais et on vit encore aujourd'hui sur pas mal d'idées qui ont jailli et tourbillonné autour du trou.
DEFOULOIR GAY Après St-Germain et le Palais-Royal, les homos ont investi le quartier des Halles. Ils finiront par lui préférer le Marais. Un homosexuel jeune, qui
arriverait à Paris aujourd'hui, pourrait croire que le Marais a toujours été
le creuset gay de la communauté. Erreur. Avant, il y eut le Palais-Royal et
Saint- Germain-des-Prés et, au carrefour, les Halles. Fin des années 70, les gays
sont dispersés dans plusieurs enclaves parisiennes "sûres", A
Pigalle, ils ont toujours trouvé leur place : le quartier fourmiliait de bars
ou clubs friendly. Comme le resto Le Petit Robert, plateforme de cette activité,
Rive gauche, dans le fond du 14ème, le cinéma l'Entrepôt était le
rendez-vous obligé des homosexuels engagés qui ont formé l'équipe initiale
du Gai Pied, en 1979, A la fin des années 70, ils se partagent entre
deux quartiers rivaux : le Palais-Royal, rive droite, et Saint-Germain-des-Prés,
rive gauche. Au Palais-Royal, le réseau se
concentre dans les clubs, restaurants, saunas, brasseries de la rue
Sainte-Anne, Le cinéaste Lionel Soukaz a réalisé plusieurs films qui décrivent
cette ambiance, à mi-chemin entre la jet set du Club 7 de Fabrice Emaer et la
vie des tapins sur l'avenue de l'Opéra. Ballet des gigolos A Saint-Germain, d'autres clubs,
restaurants et cafés entouraient l'ancien Drugstore, remplacé aujourd'hui
par la boutique Arrnani. Là aussi, la présence des gays se concrétise par
le ballet des gigolos sur les trottoirs du carrefour.
Souvent, pendant les belles journées d'été, on se promenait entre
Saint-Germain et le Palais-Royal, par le pont du Carrousel. Plus de 200
homosexuels papotaient, draguaient, prenaient le soleil sur la terrasse de
l'Orangerie des Tuileries. Début des années 80, la rénovation des Halles va
complètement modifier cet équilibre géographique. Pendant de longs mois, le
chantier est entouré de palissades en métal, les curieux ne peuvent
pratiquement pas assister à l'avancée des travaux. On marche dans les rues
adjacentes dans la boue, les détritus, le bruit assourdissant, Le quartier
est alors pauvre, très peu de maisons sont rénovées. Mais les premières
boutiques leaders s'installent dans ce bazar. La boutique de Serge Kruger, où
on peut acheter les célèbres collants noirs en latex que porte Djemila dans Façade est la première à lui donner une connotation moderne. On y trouve aussi des artefacts de la cold wave, comme ces couvertures chauffantes en métal orange. Très vite, d'autres boutiques s'ouvrent sur la rue
Sainte-Opportune. C'est le début de la mode yuppie, on y trouve des fringues
BCBG (comme on dit à l'époque), des vestes pied-de-poule pour jeunes, des nœuds
papillon. Upla ouvre rue des Halles, elle est toujours là, vingt ans après. Les gays réalisent que ce
quartier est en train d'évoluer. Si vite qu'il serait idiot de ne pas s'y
implanter. Ce qui va tout changer, c'est l'inauguration de deux clubs majeurs
au début des années 80 : Haute Tension rue Saint-Honoré et le Broad rue de
la Ferronnerie. Le succès est immédiat. Ils symbolisent la modernité du
style de vie gay. Ils sont plus spacieux
que les clubs de Saint-Germain-des-Prés qui dataient des années 50 ou 60.
Ils abritent plusieurs bars, des backrooms et la Hi-NRG sur les pistes de
danse. Plus près des clubs 1981, la gauche arrive au
pouvoir et dépénalise l'homosexualité: les Halles entérinent ces avancées
déterminantes. D'autres boîtes apparaissent, comme le Club, au début de la
rue Saint-Denis. Au fur et à mesure que les travaux avancent, des cafés avec
de grandes terrasses s'installent face à l'ouverture du Forum. Comme
plusieurs bars ont poussé dès la fin
des années 70 dans le Marais (le Village ou le Central), il existe un paseo
homosexuel qui relie les Halles au Marais, via la rue Rambuteau. Le lien entre
ces deux quartiers va remplacer œlui qui unissait le Palais-Royal et
Saint-Germain. Mais les Halles sont risquées pour les gays: le métro attire
souvent des "bandes de banlieue". Au début des années 80, les
skinheads se rassemblent tous les samedis après-midi dans un local derrière
le Théâtre du Châtelet. Mais les gays
sont décidés à s'installer coûte que coûte. Ils profitent des
loyers modérés de ce centre-ville encore en chantier. Ils ont envie de vivre
juste à côté des clubs qu'ils affectionnent afin de pouvoir rentrer à pied
chez eux après une nuit à Haute Tension ou au BH, le grand sex club de la
rue du Roule. Après des mois de façades bâchées, on découvre de beaux
immeubles dans le pâté de maisons entre les rues de la Ferronnerie et de la
rue des Innocents. Quand le Forum s'achève, les homosexuels ne lui trouvent
que peu d'intérêt, hormis la piscine toute neuve, nouveau lieu de drague. Et
quittent rapidement les Halles pour le Marais.
Les
Halles : 150 ans
d'histoires 1135 Transfert du marché central de Paris de la
place de Grève au lieu-dit les Champeaux, hors de l'enceinte de Paris. Les Halles en
chiffres: > 15
hectares La zone piétonne, la plus grande d'Europe. S'y ajoutent 2 hectares à l'intérieur
du Forum.
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